Consultations

Le Groupe de la Banque mondiale organise, du 27 novembre au 17 décembre 2017, des consultations publiques pour préparer son nouveau Cadre de partenariat pays (CPF en anglais) qui fixe ses domaines d’engagement spécifiques et prioritaires avec la République du Congo pour les quatre prochaines années. Les consultations sur le terrain se déroulent du 27 novembre au 10 décembre 2017, tandis que les consultations en ligne se poursuivront jusqu’au 17 décembre 2017. Cette fois-ci, les consultations innovent et se feront aussi en ligne, afin de permettre à une majorité de Congolais de s’exprimer.

Réalisées dans l’ensemble du pays, ces consultations publiques comprennent des rencontres directes avec les partenaires, les différents acteurs des secteurs privé et public, des représentants de la société civile et la population.

Faites entendre votre voix !

À votre avis, quelles sont les principales priorités de développement de la République du Congo ?

Il y a quelques mois, nos équipes avaient déjà sillonné le pays pour réaliser un diagnostic systématique de la situation économique et sociale de la République du Congo (SCD en anglais) qui consiste à identifier les plus grands obstacles à surmonter et les opportunités de développement à saisir, pour accélérer la lutte contre la pauvreté extrême et promouvoir une prospérité partagée d’ici à 2030. Les conclusions de ce diagnostic et du récent rapport sur la pauvreté en République du Congo serviront de base à l’élaboration de la nouvelle stratégie. Ensuite, celle-ci s’appuiera également sur le deuxième Plan national de développement (PND) que le gouvernement est en train de finaliser et, enfin, sur l’ensemble des travaux analytiques produits par la Banque mondiale et accessibles en ligne.

En tenant compte de toutes ces études, nous avons déjà identifié les domaines d'intervention suivants :

1. Diversification de l’économie ;
2. Développement du capital humain (connaissances, qualifications, compétences) et de l'inclusion sociale ;
3. Amélioration de l'efficacité, de la transparence des institutions publiques et instauration d’une gestion soutenable des finances publiques.

Qu’en pensez-vous ?

Voici quelques questions pour démarrer la réflexion :

1. Selon vous, quel doit être l’objectif principal de la stratégie d’intervention de la Banque mondiale en République du Congo pour les quatre prochaines années ?
2. Les domaines d’intervention identifiés par la Banque mondiale vous semblent-ils pertinents ? Suffisants ? Si non, quelles sont les trois principales priorités de développement que vous proposeriez ?
3. Que doit faire la Banque mondiale pour aider à réduire les inégalités hommes-femmes ?
4. La Banque mondiale doit-elle apporter un appui spécifique aux populations vulnérables (enfants et orphelins, jeunes sans emploi, filles mères, veuves, personnes vivant avec handicap, retraités, refugiés ou déplacés de force, personnes sans domicile, personnes sans mélanine, polulations autochtones, etc.). Si oui, lesquels ? Si non, pourquoi ?
5. Quels sont les principaux risques susceptibles de contrarier la mise en œuvre des interventions de la Banque mondiale en République du Congo ?

Public visé ?

Tout le monde. Tous les Congolais sont concernés par le développement de leur pays. Les consultations ont pour but de recueillir les suggestions des principales parties prenantes du pays, à savoir, le gouvernement, les universitaires, les organisations de la société civile, les partenaires au développement, le secteur privé, les communautés locales, et même les Congolais de la diaspora sur les priorités de développement de leur pays, afin de les prendre en compte dans le Cadre de partenariat pays.

Pourquoi est-t-il important de faire entendre votre voix ? 

Vous êtes invités à partager votre point de vue, sur les questions posées ci-dessus ou sur toute autre question qui vous semblerait plus pertinente, afin de contribuer au développement futur de votre pays.

Nous publierons une synthèse des résultats de ces consultations lorsqu’elles seront achevées.

Merci d'envoyer vos suggestions ou contributions par email à Franck Bitemo : fbitemo@worldbank.org